En ce début d’automne, une nouvelle campagne de sensibilisation à l’alimentation saine a vu le jour. Elle fait suite aux recommandation du Conseil Supérieur de la Santé et est complétée par un projet dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois, le  Global Burden of Disease.

Le Conseil Supérieur de la Santé a émis en 2016 des recommandations nutritionnelles (glucides, lipides, protéines mais aussi vitamines, minéraux et oligo-éléments) et les a traduits en 2019 en recommandations alimentaires (https://www.health.belgium.be/fr/avis-9254-fbdg-2019), mettant l’accent sur les groupes alimentaires à favoriser et ceux à limiter.

Le projet Global Burden of Disease a, quant à lui, évalué le risque pour la santé de très nombreux facteur, dont l’alimentation. Les résultats sont exprimés en “perte d’années de vie à cause d’une mort prématurée”, ou encore en “nombre d’années vécues avec un handicap” et sont assez édifiants. Le défi aujourd’hui n’étant plus de vivre le plus longtemps possible mais de vieillir en bonne santé, valide et autonome.

Cette nouvelle campagne est donc la synthèse des recommandations du CSS, classées par priorité selon les données du projet Global Burden of Disease. La bonne nouvelle qu’on en retire, c’est que l’alimentation peut nous permettre de gagner des années de vie en bonne santé et qu’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre! Parmi les choses que nous devons modifier en priorité, nous sommes donc encouragés à:

  • Augmenter notre consommation de produits céréaliers complets à minimum 125g par jour et remplacez aussi souvent que possible les produits raffinés par des produits céréaliers complets.
  • Manger tous les jours 250 g de fruits, en privilégiant les fruits frais.
  • Manger tous les jours 300 g de légumes (frais ou préparés) et diversifiez nos choix en nous laissant guider par l’offre saisonnière.
  • Consommer des légumineuses au moins une fois par semaine.
  • Consommer tous les jours 15 à 25 g de fruits à coque ou de graines sans enrobage salé ou sucré.
  • Limiter la consommation de sel.

Chaque recommandation est développée de manière plus visuelle dans les fiches ci-dessous

Si ces belles images et ces grands discours nous encouragent à réfléchir à nos propres comportements, il peut être parfois difficile de changer ses habitudes. Cela demande une certaine dose de détermination et de motivation ainsi que les idées pour mettre les nouvelles habitudes en place de manière concrète. On peut se heurter parfois aussi aux résistances de son entourage ou à une certaine forme de pression sociale. C’est ici que le diététicien entre en jeu car il peut à la fois vous donner les ressources nécessaires à la mise en place de nouvelles habitudes alimentaires (recettes, infos sur la sélection des produits, idées d’organisation, etc.) et également vous aider à analyser les autres freins et vous aiguiller vers des solutions personnalisées. Je vous encourage à chercher un professionnel de la diététique près de chez vous.

Quant à moi je diffuserai par mon blog des astuces pour mettre en application ces recommandations et vous donnerai également plus de détails sur les relations entre nutriments et santé. Laissez-moi vos commentaires sur les réseaux sociaux pour me dire quels sont vos plus gros challenges en matière d’alimentation et quelle est la recommandation que vous souhaiteriez que j’aborde en premier 😉